Dés à coudre

Michel Painsonneau – Collectionneur invité

Découvrez le portrait de Michel Painsonneau, collectionneur invité pour participer à l'exposition d'art textile du salon Aiguille en fête 2023 « REdécouvrir REvisiter REenchanter»

Les dés à coudre français depuis l’origine, un art miniature

Dés à coudre

Lors de cette exposition, le collectionneur, Michel Painsonneau, présentera une partie de sa collection de dés à coudre utilitaires, qui ont servi ou peuvent servir lors de tous travaux d’aiguille.

Une vitrine de dés à coudre en bronze du 12e au 16e siècles annoncera l’apparition des dés de métallurgistes et d’orfèvrerie de la révolution industrielle du 19e siècle. D’autres présentations montreront les dés fabriqués lors de l’importante apparition de la couture à domicile, avant l’avènement de la machine à coudre et du prêt à porter, fin 19e et début du 20e siècle. Ces dés étaient également des cadeaux utiles offerts aux jeunes filles, lors d’événements familiaux : communion, fiançailles, mariage… Ainsi, pendant la période Art Nouveau où « tout ce qui est utile, doit être beau », des usines d’orfèvrerie proposent de magnifiques dés illustrant des scènes de fables, de la vie courante ou d’événements commémoratifs.

Au XXe siècle, les dés à coudre deviendront également des supports publicitaires, non seulement pour des fournitures de couture mais aussi pour des objets ménagers, des lieux touristiques… Une vitrine présente également des dés en matière variées : os, ivoire, bois, dé de vannier, dés pour patchwork…, dés de poupée, etc.

Dés à coudre

Des conférences sur cet objet du patrimoine couturier français - une seule usine en France continue la fabrication du dé de « petite main » - seront également proposées tous les jours de 11h à 11h45 au sein de l’espace exposition.

Découvrir l'exposition d'art textile « REdécouvrir REvisiter REenchanter»

Pour en savoir plus : [email protected]